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Alexis Gloaguen
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La Bretagne par nature
Alexis Gloaguen, Emmanuel Berthier
- Ouest-France
- 31 Octobre 2024
- 9782737387463
Le photographe Emmanuel Berthier et le naturaliste Alexis Gloaguen nous convient à traverser la nature en Bretagne. Il s'agit ici de cheminer dans l'esprit des paysages, de s'approcher au plus près de l'animal mais aussi d'embrasser les grands milieux naturels. Ils nous invitent à modifier notre regard et à retrouver l'essence de la nature, d'aller au-delà des apparences. Tel un explorateur éveillé, le lecteur chemine à hauteur d'animal. Des hauteurs du Tuchenn Kador dans les Monts d'Arrée aux abers du Finistère nord, des marais de Brière aux forêts millénaires, des landes de Lanvaux au cordon dunaire des rivages du sud, l'oeil voyage dans un autre espace, celui des loups, oiseaux nicheurs, des grands cerfs et des batraciens.
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La vallée des iris
Alexis Gloaguen, Nono
- Editions Dialogues
- La Petite Carree
- 6 Décembre 2018
- 9782369450764
Depuis plus de quinze ans, Nono est un habitué du Haut-Atlas. Les impressions de voyage qui conduisit les deux marcheurs, complices, amis, des vallées chauffées à blanc aux cols de grande altitude encore pris dans la neige et les restes de l'hiver, sont dans la tradition des récits de voyage de la littérature française. Textes et dessins furent composés à mesure, augmentés de croquis complémentaires de Nono, choisis dans ses carnets précédents. De l'aridité des pentes caillouteuses aux zones irriguées et cultivées en terrasses - céréales en herbe, vergers en fleurs et iris omniprésents - on suit l'itinéraire de deux Bretons chez les Berbères.
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La Chambre de veille a été écrit lors d'un hiver à Ouessant, dans le sémaphore du Créac'h, sur la côte nord de l'île. L'auteur évoque la verticalité du bâtiment qui s'organise autour d'une salle ouvrant sur l'océan, la puissance des éléments, le mystère des lumières, de la nuit, du vent et de la mer. À partir de ce lieu emblématique se développe, comme en cercles concentriques, un regard sur la géographie de l'île et la vie de ses habitants.
Méditation sensible et personnelle, visions traversées par l'urgence de l'expérience poétique. Le sémaphore, fi dèle à sa vocation, enfante une écriture.
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Les Veuves de verre est une série de récits écrits lors de voyages professionnels au Canada et aux Etats-Unis.
Découvertes de villes de toutes tailles, des mégapoles aux plus modestes, et fascination qu'elles inspirent dans une approche poétique et le souci du reporter. Merveilles architecturales que sont les tours de verre et d'acier, inquiétude engendrée par un monde dévolu au pouvoir économique et dont la poésie est absente. Attirance, mystère, malaise parfois. Découvertes qui s'apparentent à l'expérience de l'écriture poétique.
Dans le voyage la réalité se mêle au rêve, tandis que pour le lecteur éclate la révélation d'une écriture.
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« Cette fois, je ne suis pas venu à Toronto en ayant une vision claire de ce que j'allais y écrire. J'arrivai à la recherche de moi-même, me doutant que je ne travaillerais pas sur la ville mais que peut-être, par la ville, je parviendrais à ressaisir un écho ».
Rues de mercure achève la trilogie d'Alexis Gloaguen, inaugurée par les Veuves de verre et Digues de ciel, sur les villes d'Amérique du Nord. Ici sont visitées New-York, Chicago, Toronto, Nashville, Vancouver et bien d'autres auxquelles se greffe Tokyo.
Une traversée sensorielle et mentale de villes saisies dans l'omniprésence de la musique.
Rues de mercure, outre la célébration des paysages urbains et de leurs drames secrets, est une réflexion très personnelle et intimement vécue sur le désespoir et la part d'espoir qui peuvent demeurer dans un monde fragmenté.
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écrits de nature Tome 3 : Atlantique Nord
Alexis Gloaguen, Jean-Pierre Delapre
- Maurice Nadeau
- 19 Juin 2020
- 9782862312835
Ce tome III des Ecrits de nature rassemble plusieurs recueils. Le Roc et la Faille explore les falaises de Saint-Pierre et Miquelon et une "île aux oiseaux" au nord de Saint-Pierre, le Grand Colombier. Petit Nord traite d'un village extérieur de la côte de Terre-Neuve, seulement accessible en bateau, et Envol de l'ours est un texte permis par des rencontres avec les ours noirs, dans les montagnes de la grande île. Les Doigts du harfang relate une autre recherche, celle d'un oiseau mythique, le harfang des neiges, observé au coeur du blizzard. L'Heure bleue s'inspire de ce bref moment du crépuscule où les couleurs des paysages du Nord se fondent dans une teinte pastel avant de verser dans la nuit. Enfin, Regards Ouest est un livre entier, consacré en toutes saisons à différents aspects du Labrador et nous faisant voyager des vestiges laissés par les baleiniers basques jusqu'aux mines de fer de Labrador City aux habitats qui s'échelonnent en direction de l'Arctique et sont peuplés d'Inuits, d'Indiens Innu et de trappeurs.
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écrits de nature Tome 2 : entre Ecosse et Bretagne
Alexis Gloaguen, Jean-Pierre Delapre
- Maurice Nadeau
- 23 Mai 2018
- 9782862312712
Le Pays voilé, qui occupe la majeure partie de ce deuxième volume des Écrits de nature d'Alexis Gloaguen, est le récit d'un an de vie dans le nord de l'Écosse. Se déroulant au fil des saisons, ce livre fut écrit, comme toujours chez l'auteur, sur le vif. Il transporte le lecteur au long de paysages immenses et fait sentir leur diversité changeante, non sans accorder une attention toute spéciale aux animaux qui les peuplent. On passe des forêts aux estuaires, de la vie quotidienne des Highlands à des bivouacs de montagne, y compris au coeur de l'hiver. L'écriture à la fois hyperéaliste et onirique de l'auteur vise à restituer au plus près la variété de ses expériences. Elle indique aussi un mode de vie. «Certes on ne peut se satisfaire d'extases temporaires, de l'immersion passagère dans un cri d'oiseau marin ou dans un beau simulacre de brume. Pourtant, ces réalités restituent le rêve. Elles s'en approchent et nous imposent leurs urgences». Ce «manuscrit d'Écosse» est une méditation constante sur l'homme dans la nature, inséparable de la jubilation poétique.Ce texte est complété de deux autres ensembles, écrits dans la campagne bretonne, alors que l'auteur habitait d'anciennes fermes dont il décrit les hôtes - sauvages ou domestiques : Mes Dieux Lares et Les Plumes de la terre.Cette fois encore, Jean-Pierre Delapré illustre ces pages avec une finesse de trait exceptionnelle, son approche étant tantôt d'une précision ultime, tantôt presque abstraite, comme le sont les silhouettes et les ombres d'êtres qui se dérobent. Ses photos, ses aquarelles, ses pastels et ses dessins sont réalisés en pleine nature, dans les mêmes conditions que les textes.Alexis Gloaguen est un écrivain et philosophe français né en 1950 en Bretagne. Il a passé son enfance en Nouvelle Calédonie avant d'enseigner la philosophie en pays breton jusqu'en 1992, année de son départ à Saint-Pierre et Miquelon où il va diriger le nouvel institut de langue française tourné vers le continent américain. De retour 18 ans plus tard à Silfiac en pays Pontivyen, il se consacre désormais à l'écriture. Après Les Veuves de verre (2010), La Chambre de veille (2012) et Digues de ciel (2014) tous publiés aux Éditions Maurice Nadeau, les recueils des Écrits de nature rassembleront en trois volumes des textes composés depuis 1978 à nos jours.
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Digues de ciel est le récit de voyages dans les grandes villes du Canada et des Etats-Unis - d'Halifax à Vancouver, de New York à la banlieue de Los Angeles, en passant par le Colorado et le Kentucky. Textes écrits au présent et dans la rue, notations sur les lieux, la vie ordinaire et sa part de merveille. C'est aussi une réflexion "en situation" sur ce qui, dans ces paysages urbains, suscite l'écriture et sur la place de la poésie dans le monde moderne.
L'auteur est fasciné par la découpe de ces "digues de ciel", par le profil de ces immeubles dont la solidité retient l'invisible comme l'encadrement d'un miroir. Mais, en-deçà de l'architecture, il est tout autant attentif à la vie des plus humbles, à l'envers du décor, à ce "tissu conjonctif" qui, entre les monuments emblématiques, fait une ville. Il y a là un va-et-vient permanent entre l'intériorité du regard et un hyperréalisme de la description.
Ce livre prend la suite des Veuves de verre (Maurice Nadeau, 2010) dont on retrouve, portées plus loin encore, l'âpreté et les fulgurances.
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Les rencontres avec des artistes vivants et leurs univers m'apportèrent beaucoup. Elles me sortirent de la solitude de l'écrivain, d'un monde entièrement construit et truellé en intérieur de coquille, autant que des tentations de l'égo. Je pus écouter les points de vue d'autres créateurs. .../... Écrire sur l'art, c'est [...] avancer du regard dans un espace : s'y reconnaître et l'habiter. Comme sur un sol, on peut s'arrêter dans un tableau ou accélérer, modifier l'angle de vue et la mesure, sélectionner ce qui nous touche, dans une démarche affective et sans chercher à être complet. L'oeuvre fût-elle abstraite, cela ne change rien. .../... C'est faire le pari que, par un pouvoir évocateur, les mots restituent la vision. Il faut aussi que, ainsi que les oeuvres elles-mêmes, ils évoquent plus que la peinture : l'amour, la mort, les échéances de la vie.
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