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Gallimard
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Dans un Far West imaginaire, le shérif et tireur de génie Abel Crow mène une existence périlleuse. Faire feu est pour lui un instinct, une façon de mesurer son âme à la terre splendide mais hostile qui s'étend infinie. Car Abel ne se contente pas des duels de pistoleros ; depuis sa découverte de la philosophie, il se cherche un destin. Trois femmes le guident dans cette quête : son amante, l'insaisissable Hallelujah Wood, sa petite soeur, l'intrépide Lilith, qui embarque toute la fratrie dans une mission à haut risque, et la bruja, une sorcière porteuse de sagesse ancestrale. Récit d'une vie, Abel se présente comme un puzzle de souvenirs dont l'assemblage envoûtant dure jusqu'au dernier mot. Alessandro Baricco revient, neuf ans après son précédent roman, avec un western aussi intense que sensible.
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On suit la journée, de deux jeunes filles de dix-huit ans, Dima, la Palestinienne, Myriam, l'Israélienne, et de leur entourage.
Dima a grandi dans un camp de réfugiés avec sa famille et doit se marier bientôt avec son cousin Faris. Elle rêve de faire une école journalisme. Mais, révoltée par les violences et humiliations subies par les siens, elle décide de se battre et se rapproche de Ghassan, un expert en explosifs. Myriam, elle, a émigré de Californie avec sa famille. Michael, le jeune américain avec lequel elle rêvait de partir aux Etats-Unis, meurt dans un attentat.
Myriam, désespérée, s'évade souvent dans les collines plutôt que d'aller à l'école. Les deux jeunes filles évoluent dans la même violence, au rythme des couvre-feux, des attentats, des représailles, au milieu des ruines et des morts. Si Myriam semble trouver un réconfort dans le rêve et la nature, Dima, elle, se sent abandonnée. Elle veut venger la vie de son père et de ses frères. Volontaire pour une mission-suicide, elle fait exploser une bombe dans un supermarché où Myriam vient justement faire ses courses.
Les deux jeunes filles sont réunies comme deux soeurs dans leur destin fatal.
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Sofia se réveille à l'hôpital après une tentative de suicide. Quelles circonstances ont bien pu pousser la jeune femme à attenter à ses jours ? Il y a tout d'abord un penchant affirmé pour les hommes dépressifs comme elle, mais surtout faibles et lâches, dont son ex-mari Nicola et ses deux amants, Arturo et Marcello. Mais cela ne serait rien sans une histoire familiale pour le moins difficile : son père Ferdinando, océanologue, est absent depuis toujours et lui envoie des quatre coins du monde par Internet de petits films consacrés à la vie des requins, et sa mère Margherita s'est donné la mort alors que Sofia était encore enfant. Déjà précaire, l'équilibre psychique de la jeune femme vacille un peu plus lorsqu'elle retrouve un paquet de lettres que sa mère n'a jamais expédiées et dont la lecture lui ouvre les yeux. Mais les apparences sont trompeuses : Sofia a-t-elle vraiment voulu se tuer ? Ne s'agirait-il pas plutôt d'une seconde naissance ? Porté par un humour dévastateur, un rythme trépidant et une écriture flamboyante, L'équilibre des requins a le courage d'affronter un sujet difficile, la dépression, dans toute sa complexité. Un défi ambitieux que Caterina Bonvicini relève brillamment.